Le Centre oecuménique de Genève était relié la 2e rencontre de Stuttgart
Centre oecuménique, Genève, 12 mai 2007. La première rencontre d’Ensemble pour l’Europe à Stuttgart, en 2004 a été retransmise dans 55 villes d’Europe. Si Stuttgart a été ce jour-là une éruption volcanique de fraternité, c’est bien parce que les divers mouvements forment un magma souterrain qui parcourt l’Europe.
En Suisse romande, environ 250 personnes, avec la participation d’une vingtaine de mouvements, d’œuvres et de communautés issues des Eglises catholique et protestantes, se sont réunies dans un endroit symbolique pour l’unité chrétienne : le Centre œcuménique à Genève. Le même jour, la deuxième grande rencontre d’Ensemble pour l’Europe se tenait à nouveau à Stuttgart.
Nous avons été reçus par Mr. Yorgo Lemopoulos, secrétaire général adjoint du Conseil œcuménique des Eglises, très heureux de nous accueillir. Le climat était très amical et même fraternel. La retransmission sur un grand écran a été grandement facilitée par un ami du Cursillo œcuménique de Genève qui a fourni tout le matériel technique et a assumé, et tout cela gratuitement!
Ce qui m’est venu à l’esprit est la visite que Chiara Lubich avait faite en 2002 dans ce même endroit. J’avais alors l’impression de la rencontre entre deux navires : celui du Conseil œcuménique et celui du mouvement des Focolari. Vous savez qu’un symbole de l’Eglise est le bateau. Et c’est justement aussi celui du Conseil œcuménique des Eglises. Et bien, lors de cette journée ensemble pour l’Europe, il me semblait qu’il y avait une multitude de voiliers (les Eglises et les mouvements) qui, pour la plus grande joie de tous étaient ensemble dans une même régate. Comme à Valence, ces derniers jours, lors de la coupe de l’America, un soleil radieux les illuminait, c’est la présence de Jésus au milieu de nous, qui éclaire notre chemin. Toutes les voiles de ces magnifiques voiliers étaient gonflées par un vent généreux. C’est le souffle vivifiant de l’Esprit : l’énergie qui nous unit et qui nous fait sentir frères et sœurs en Christ.
Je n’oublierai pas cette rencontre, qui fut comme une Pentecôte. Son souffle continue à m’animer. C’est celui de la fraternité qui donne une âme à nos pays, qui nous donne de mettre ensemble nos diversités et parler une langue commune. Que cette brise de l’amitié vécue ce jour-là souffle partout et gonfle les voiles de beaucoup d’autres voiliers !
Martin Hoegger