La montée vers le Ranft, ermitage de frère Nicolas
L’année 2017 a vu la commémoration des 500 ans de la Réformation et du 600e anniversaire de la naissance de Nicolas de Flue.
Dans l’esprit de communion qui anime la démarche d’Ensemble pour l’Europe, une journée a été organisée autour du message de paix et d’unité de Frère Nicolas. Message qui nous pousse aujourd’hui encore à la réconciliation. Elle a eu lieu le 9 septembre à Flueli Ranfi, patrie de Nicolas.
Au début de juillet 2016 a eu lieu à Munich, l’événement international «Ensemble pour l’Europe » sur le thème « Rencontre, Réconciliation, Futur ». Dans le message final les communautés et mouvements ont pris cet engagement :
« Nous vivons avec l’Évangile de Jésus-Christ et nous le témoignons en paroles et en actes. Nous suivons la voie de la réconciliation et nous aidons nos communautés, Églises, peuples et cultures, qu’ils puissent vivre « unis dans la diversité…Nous avons la vision d’un vivre ensemble en Europe, qui est plus fort que toute peur et tout égoïsme. Nous faisons confiance à l’Esprit Saint, qui renouvelle et vivifie sans cesse le monde ».
La réunion de Flüeli, lieu de la vie et de l’action de frère Nicolas, a été une nouvelle étape de notre communion entre mouvements et communautés.
Toute la vie de Frère Nicolas nous interpelle. Ce chrétien d’avant la Réformation nous apprend ce que peut signifier aujourd’hui suivre Jésus-Christ. Nous pouvons le prendre au sérieux comme guide pour la réconciliation, l’unité et la paix. La question qui nous a été posée est : Que signifie sa vie et son action : pour nous personnellement, pour nos Églises et communautés chrétiennes, pour notre communion ?
Nicolas de Flue : une vie pour la paix et l’unité, par Martin Hoegger
La sainteté véritable n’a ni murs ni frontières. Elle n’appartient pas plus à une Eglise qu’à une autre. « Les saints ne séparent pas. Unis aux Christ, ils unissent les humains entre eux, surtout les chrétiens désunis. »
Frère Nicolas: une voix prophétique pour notre temps ? par Peter Dettwiler
La première question que pose le plus connu des catéchismes réformés – une question fondamentale – est celle-ci: « Quelle est la seule consolation qui vaille la peine. dans la vie et à l’heure de la mort? » Cette question qu’on trouve dans le catéchisme de Heidelberg dès 1563, est toujours d’actualité. Elle l’était déjà pour Frère Nicolas. Elle interroge sur le sens, l’ancrage et le but de la vie.
Nicolas de Flue et Dorothée – une vie d’amour, de joie et de souffrance, par René Klaus
Cet exposé s’inspire entièrement de l’expérience de 20 ans de pastorale au sein du Mouvement des familles de Schönstatt. Nous avons souvent eu recours à l’exemple du couple et de la famille de Flue et sommes aussi venus en pèlerinage à Flüeli.
Frère Nicolas et sa Thèse de Dieu, Par Urban Camenzind
Frère Nicolas, en tant que « Thèse de Dieu », a vécu pour nous, avec beaucoup d’inspiration, une parole programmatique de la théologie réformée : « Solus Christus ». Par « Solus Christus » les réformateurs entendaient la signification particulière et l’exclusivité de Jésus Christ.